Je propose deux solutions qui risquent d'aboutir à un résultat très drôle :
Avec la méthode de Aissa, le changement de variable u=sqrt(1-t) donne :
int(t^n*sqrt(1-t), t=0..1) = int([1-u^2]^n * u * 2udu, u=0..1)
Puis, on utilise le binôme de Newton et on intervertit les symboles int et sum car on est sur une somme finie et une intégration sur un segment. Cela donne donc :
int(t^n*sqrt(1-t), t=0..1) = 2.sum((-1)^k*C(n,k) int(u^(2k+2),u=0..1), k=0..n)
ou encore en conclusion
int(t^n*sqrt(1-t), t=0..1) = 2.sum((-1)^k*C(n,k)/(2k+3), k=0..n)
Avec ma méthode, je fais un autre changement de variable qui paraît plus classique quand on voit le sqrt(1-t), c'est de poser t=[sin(u)]^2 afin d'éliminer la racine. on se ramène alors à une intégrale de Wallis classique :
int(t^n*sqrt(1-t), t=0..1) = int(2(sinu)^(2n+1)cos²u, u=0..pi/2)
int(t^n*sqrt(1-t), t=0..1) = 2(W_(2n+1)-W(2n+3))
avec W_n = int((cosu)^n, u=0..pi/2) (intégrale de Wallis)
j'en déduis donc indirectement que :
W_(2n+1)-W(2n+3) = sum((-1)^k*C(n,k)/(2k+3), k=0..n)
Joli non? (ou faux lol)