Pour la deuxième question (par défaut, on se place en dimension finie) :
Soit q une quadratique dont la polaire est f.
On suppose que ker(q) = C(q).
Soit F un supplémentaire de C(q) dans E.
Il suffit de montrer que q est exclusivement positive ou négative sur F.
Afin d'aboutir à une contradiction, supposons qu'il existe deux vecteurs u et v de F tels que q(u) > 0 et q(v) < 0.
Montrons alors que u et v sont linéairement indépendants.
Soient b et c deux réels tels que b.u + c.v = 0.
Alors f(u,b.u+c.v) = 0 ==> bq(u) + cf(u,v) = 0
Et f(b.u+c.v,v) = 0 ==> bf(u,v) + cq(u) = 0
La première égalité fois b moins la deuxième fois c donne b²q(u) - c²q(v) = 0.
Donc b²q(u) + c²(-q(v)) = 0.
D'où facilement b = c = 0.
Maintenant, on considère l'application g : [0,1] ---> IR qui à t associe q((1-t)u+tv).
Alors g est continue et vérifie g(0) > 0 et g(1) < 0.
Le théorème des valeurs intermédiaires assure l'existence d'un t strictement compris entre 0 et 1 tel que q((1-t)u+tv) = 0.
Donc (1-t)u+tv appartient à C(q), et comme il appartient aussi à F, alors il est nul.
Là est la contradiction convoitée car t # 1 et t # 0.
Pour la première question : l'implication C(q) est un s-e.v. ==> C(q) = ker(q) me semble assez délicate. J'y réfléchirais.