ci-dessous je le détaille tellement pour bien comprendre
on pose f(t) = cos²t+(1/cos²t) -1
on a: lim [t -> pi/2 (à gauche)] f(t) = +oo
<-> Pour tout
A>0 il existe
eps>0 tel que pour tout
t vérifiant 0<pi/2-t<eps, on a f(t)>A
Ce qui précède est valable pour tout A>0, particulièrement vrai pour tout A>1
-> Pour tout
A>1 il existe
eps>0 tel que pour tout
t vérifiant pi/2-eps<t<pi/2, on a f(t)>A (*)
deux cas possibles:
1) si le
eps est tel que: pi/2-eps >= 0
(*) -> Pour tout
A>1 il existe
eps>0 tel que pour tout
t vérifiant 0 <= pi/2-eps < t < pi/2 , on a f(t)>A
-> Pour tout
A>1 il existe
eps>0 , pour tout
t de ]pi/2-eps,pi/2[, on a f(t)>A
-> Pour tout
A>1 il existe
eps>0 , il existe un
t de ]pi/2-eps,pi/2[, tel que f(t)>A
-> Pour tout
A>1 il existe
eps>0 , il existe un
t de [0,pi/2[, tel que f(t)>A (car ]pi/2-eps,pi/2[ est inclus dans [0,pi/2[)
-> Pour tout
A>1 il existe un
t de [0,pi/2[ tel que f(t)>A .. d'où le résultat
2) si le
eps est tel que: pi/2-eps < 0
(*) -> Pour tout
A>1 il existe
eps>0 , pour tout
t vérifiant ( (pi/2-eps<t<0) ou (0<=t<pi/2) ), on a f(t)>A
Là encore, c'est valable pour tout
t de l'un des intervalles ]pi/2-eps,0[ ou [0,pi/2[, c'est alors valable particulièrement pour t de [0,pi/2[
-> Pour tout
A>1 il existe
eps>0 , pour tout
t de [0,pi/2[, on a f(t)>A
-> Pour tout
A>1 il existe un
t de [0,pi/2[ tel que f(t)>A .. d'où le résultat
cordialement