3)
On a: f une bijection d'une intervalle I à l'intervalle f(I) <==> f est strictement croissante(ou décroissante) , f est continue sur cette intervalle.
Après calcul de f'(x) pour tous x de [0,1], on trouve que l'expression est strictement positive, donc f est strictement croissante.
De plus, f est continue sur [0,1], car [0,1] est inclu dans Df=[0,2].
Et on a: f(0)=0 et: f(1)=1.
Donc f est une bijection de [0,1] à [0,1].
4)
De plus, la fonction f est une bijection de: [0,1] à: [0,1].
On a:
f(c) = (a-c)/(a-2b c) <=> (a-2b c).f(c) c-a = 0
On pose:
g(x) = (a-2b x).f(x) x-a
Puisque f est continue sur [0,1], alors g est continue également sur [0,1].
Et on a: [a,b] inclu dans [0,1].
D'ou: g est continue sur [a,b].
On calcule maintenant:
g(a) = 2(a-b).f(a)
g(b) = (a-b).(f(b)-1)
a[b] a-b<0 ==> 2(a-b).f(a)<0 ==> g(a)<0 , (car on a f(a)>0)
f(b)<1 ==> f(b)-1<0 ==> (a-b)(f(b)-1)>0 ==> g(b) > 0.
D'ou: g(a).g(b) <0
Donc, d'après le TVI, il existe au moins un élément c de [a,b], tel que: g(c)=0.
Ou encore: f(c) = (a-c)/(a-2b c).