En effet, c dépend de n. On aura alors u_n=f(c_n)\int_0^1 exp(nx)dx qlq n, (c_n) bornée, on peut en extraire une sous suite (c_h(n)) qui converge, donc si f ne s'annule pas, alors on aura une sous suite de u_n qui diverge a savoir (u_h(n)). Si f s'annule, on risque d'avoir la limite de (c_h(n)) qui annule f et dans ce cas on aura une forme indéterminée, alors pour résoudre ce problème on procède comme suite:
-Si f(1)#0, alors soit a le plus grand zéro de f. On a pour q>0 assez petit u_n=\int_0^(a+q)f(x) exp(nx)dx+\int_(a+q)^1f(x) exp(nx)dx il existe alors deux suites (a_n) de ]0,a+q[ et (b_n) de ]a+q,1[ via le théorème de la moyenne telles que u_n=f(a_n)(e^((a+q)n)-1)/n+f(b_n)(e^n-e^((a+q)n))/n .
Donc u_n est équivalente à f(b_n)e^n/n, comme f ne s'annule jamais sur ]a+q,1[ alors les valeurs d'adhérence de f(b_n) ne contiennent pas 0, d'où la divergence de u_n.
-Si f(1)=0, on peut supposer qu'elle est positive avant l'annulation en 1. Il existe alors a tel que f(a)>0 et la restriction de f à ]a,1] soit positive ou nulle. Donc u_n>=\int_0^a f(x)exp(nx)dx=v_n. On peut alors appliquer le même raisonnement précédent sur v_n car f(a)#0. Ceci achève la démonstration.
Sauf erreur de ma part